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Hommage-Jimmy-GUIEU

Compte rendu de l’hommage à Jimmy Guieu :

 

Jimmy Guieu,  pionnier de l’Ufologie française, est resté dans nos mémoires.

Dix années après sa disparition, le 02 janvier 2000, le CROPS a tenu à rendre un  brillant hommage à ce grand homme de terrain.

Pour la circonstance, nous avons réuni quelques uns de ses amis les plus proches  qui, comme moi même,  l’ont connu, apprécié et aimé. Guy Tarade,  Alain Le kern,  Silvio Usaï , Daniel Huguet étaient présents. D’autres amis, n’ayant pas pu se joindre à nous, ont été représentés tels que Geneviève Vanquelef, Roger Roux et Lucia Guieu, sa femme.

Cet hommage a fait couler quelques larmes de joie mais aussi de nostalgie car Jimmy était présent parmi nous grâce à la magie de la vidéo.  Michel B., notre responsable audiovisuel, a réussi un montage parfait.

 

Le CROPS tient à honorer ce grand homme trop vite parti. Jimmy était un auteur prolifique de science-fiction, de romans vérités qui lui permettaient de révéler des faits, des témoignages, des enquêtes qu’il avait mené et des informations sans aucune censure.

C’était un homme vrai et authentique avec un franc-parlé, il n’hésitait pas à prendre des risques pour dévoiler les manipulations et contrer la désinformation.

Son passé de Résistant a forgé son caractère farouche, sa volonté de détermination, sa droiture et son courage.
Je me rappelle des termes tels que “les canailles” quand il s’adressait à ses détracteurs, “on cherche à nous raconter des salades”, il dénonçait  le “mur du silence” ou le “black out” érigé par les autorités.

 

Aimé Michel le disait :
Lorsque les terriens sauront ce qui se cache derrière les extraterrestres, les soucoupes volantes, cela déclenchera en eux un
Hiroshima Psychique.

Hommage de Geneviève Vanquelef à Jimmy Guieu

J’ai connu Jimmy Guieu alors qu’il faisait une conférence à Sète dans les années 70.

Il était étourdissant d’énergie, d’assurance et de connaissances au sujet des OVNI.

Je m’y intéressais depuis 1968, mais lui nous apportait des informations nouvelles, des témoignages curieux parfaitement documentés.

Sa conviction emportait immanquablement l’adhésion avec son langage bien maîtrisé, direct, brutal quelquefois.

Il parlait sans papier mais c’était toujours préparé et précis (Jimmy était un perfectionniste).

Sa présence et son magnétisme étaient impressionnants. Sa voix grave, posée, convaincante et forte, emportait d’emblée l’adhésion du public. Il était très applaudi par la foule qui se pressait à chacune de ses conférences.

Je n’ai jamais compris comment on arriva, plus tard,  à le discréditer dans les émissions de télévision, parce qu’il avait un grand esprit de répartie, et parfois la « dent dure » contre ses détracteurs.

On ne peut que constater qu’il a été souvent « la tête à abattre » pour les commentateurs et que ses remarques étaient outrageusement supprimées ou tronquées.

Je ne connaissais pas à l’époque les livres de fiction de Jimmy Guieu,  parce que ce sujet ne m’intéressait pas.

J’ai toujours préféré la réalité qui me semble beaucoup plus passionnante.

Mais à partir de ce moment, je me suis jetée avec délectation sur ses livres Ufologiques.

Sa connaissance parfaite de l’anglais, ses relations privilégiées avec les principaux chercheurs américains, nous ont apportés beaucoup d’informations cruciales qui étaient inconnues en France, Je pense par exemple, à Wendelle Stevens, qui vient de mourir ces jours derniers à 87 ans et que Jimmy avait fait venir à Paris pour le rencontrer.

En passant, je signale que cette fois-là,  Wendelle  Stevens, était accompagné de sa petite fille (âgée de 14 ans) et il a révélé en privé, que cette dernière était une hybride ce qui ne m’a pas étonné,  Stevens étant officier de haut rang.

Je devais aller à cette rencontre, j’avais pris mes billets SNCF et, pour la première et unique fois, j’ai raté le train  (pourquoi? Je ne sais pas).

En 1971, j’ai écrit mon premier article sur une étude sur les occupants d’OVNI, et Jimmy m’a félicité et encouragé à continuer.

J’ai rédigé mon premier livre «OVNI, interventions , captures » à partir de compilations.

En 1981, Jimmy m’a proposé de le faire éditer par son propre éditeur à l’époque. Il a revu et corrigé plusieurs fois avec patience mon manuscrit, et je le souligne « gratuitement ».

Finalement,  l’éditeur refusa, et après de nombreux remaniements,  je l’ai fait imprimer à mes frais, par la suite, mais je lui suis toujours reconnaissante de ce qu’il a fait pour moi.

Jimmy Guieu était un ami incomparable. Il était d’une fidélité et d’une loyauté absolue envers ceux qu’il appréciait. La défection ou la trahison de l’un d’eux, l’ulcérait. Je me souviens avoir été très surprise, le jour où il m’a demandé de le citer dans l’un de mes écrits. Je n’en revenais pas , il me demandait à moi, inconnue et débutante, de le recommander, lui, l’écrivain connu et apprécié dans le monde entier. « Tu dois me renvoyer l’ascenseur » était son expression favorite. Il disait aussi de certains de ses ennemis, «C’est une planche pourrie! »

Et  nous avons eu toutes ces rencontres si joyeuses et si enrichissantes avec le groupe du CEOF, mais je pense que René Voarino vous en a parlé.

Un jour, il m’a averti que dans le cadre de ses vidéo-cassettes, « les portes du Futur », il allait venir m’interviewer chez moi, à Argelès sur mer. Il vint avec le photographe et son épouse, Lucia. J’étais assez impressionnée mais il sut vite me mettre à l’aise par ses manières simples et chaleureuses. Il est allé voir son ami, Antonio Ribera à Barcelone, et repassa chez nous.

Jusqu’à ses derniers moments, je suis restée en contact avec lui, par téléphone. Bien que poursuivi et inquiet, dès qu’il reconnaissait ma voix, il répondait chaleureusement de sa voix chaude et captivante qui reste à jamais gravée dans ma mémoire.

J’ai perdu un ami et un conseiller.

Geneviève VANQUELEF

 


Hommage de Roger Roux Arago

 

Mesdames, messieurs et vous, mes ami(e)s,

Je regrette profondément de ne pas être en mesure de participer à votre réunion.

Jimmy, au-delà  de ce que  vous  pouvez  connaître  de  lui, je  peux personnellement  en témoigner, puisqu’étant  de  sa famille  mais  également avoir  eu  le  rare  privilège  de  travailler avec  lui, ne  s’est jamais  trompé d’adversaire.

Sachant parfaitement que sa vie pouvait s’achever d’une manière ou d’une autre  rapidement  et  à  tout  moment, comme   tant   d’autres, il  s’y  était préparé courageusement, sans jamais baisser les bras, et il en avait accepté l’augure.

Sa force, qui doit être la nôtre aujourd’hui, était de savoir, pour les avoir rencontrés   comme   moi-même je   les   ai  rencontrés, que   l’humanité  à de puissants   alliés, qui, s’ils  peuvent  physiquement  ressembler  à  M. Tout-le-Monde, disposent   de   moyens    aériens    et   spatiaux,  pour  ne  pas  dire intergalactiques, à  des  années-lumières (sans   faire  de jeux  de  mots) des moyens de locomotion de ce monde.

Je  vous  concède  que  mes  propos, pour certains  d’entre  vous, paraîtront comme une affabulation.

Pourtant bientôt, dans nos cieux, brillera une nouvelle étoile, et son nom, je vous le dis est : espoir.

Je   vous   souhaite, en vous adressant mon salut fraternel, et selon  une expression de Jimmy :
tout le bonheur des mondes.

Fraternellement vôtre,

Roger Roux Arago

La publication a un commentaire

  1. ARGO

    Homme attachant, d’une grande humanité, lui au moins est allé au bout de ses convictions! Que son souvenir demeure!

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