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Nous sommes le 10 Novembre 1619. Ce soir là, à Neubourg en Sarce-Wurtenberg, par un temps épouvantable , un jeune homme de 23 ans, soldat du Duc de Bavière, attend patiemment la fin de l’hiver pour reprendre la guerre contre Frédéric V.

Il s’endort et fait trois rêves qui vont changer sa vie et sa philosophie. Il interprète ces rêves prémonitoires et, dès le lendemain, il s’engage dans la voie que les rêves lui ont tracée ; il se met à analyser les faits méthodiquement et à rejeter ceux qui ne sont pas objectifs. Ce jeune homme n’est autre que… Descartes.

La célèbre philosophie qui allait changer le monde était née ! Est-il logique que des personnes qui se disent “cartésiennes” aient leur philosophie basée sur… des rêves ?

Où finit le rêve, où commence la réalité ?

Messieurs les “cartésiens”, je vous laisse le plaisir de répondre à cette question ; à celle-ci et à cette autre qui fait l’objet de cette étude :

 

La matière a-t-elle une mémoire ?

Voilà une question qui fera grincer quelques dents cartésiennes ! Comment la matière inerte pourrait-elle en effet avoir de la mémoire ?!?

Pour mieux comprendre ce phénomène bien réel, prenons le problème à son début :

La matière est faite d’atomes ; que sont les atomes ? Ils se composent de protons, d’électrons et de neutrons. Les électrons tournent autour des neutrons et des protons. Dès qu’il y a mouvement, il y a dégagement d’énergie, et s’il y a émission d’énergie, il est logique qu’il y ait réception, quelque part ; toutes ces énergies se perturbent entre elles et les émissions comme les réceptions affectent nécessairement tous les atomes environnants.

Toute matière est composée d’atomes (que ce soit les êtres vivants : végétaux, animaux, humains ou les choses qui nous entourent, comme nos maisons par exemple), et cette matière reçoit, perçoit les énergies émises autour d’elle.

Pour le cas des maisons, il découle de tout ceci qu’une maison neuve dont les murs ou la matière sont “vierges”, n’a pas encore été imprégnée par les ondes psychiques de ses occupants.

Imaginons en effet une personne “négative”, soit par tempérament, (méchanceté, haine, jalousie…) ; soit par ses actes (magie noire, sorcellerie…) ; cette personne dégage, émet des énergies vitales et psychiques négatives.

Une   telle   personne  pénétrant dans un endroit dont la matière est neutre ou n’a pas été protégée laisse derrière elle une certaine négativité, proportionnelle à la puissance et à la durée de l’émission négative.

Ne vous est-il jamais arrivé de vous trouver en présence de personnes en face desquelles vous éprouvez une sorte de malaise (oppression au niveau du plexus solaire ou cardiaque, ou sensation de froid) ?

Cela est dû au fait que la négativité émise par ces personnes, et une certaine réceptivité de votre part, vous perturbent. Ces malaises peuvent aussi s’expliquer par le fait qu’un individu peut avoir, (parfois à son insu !), une psychique que votre sensibilité perçoit et qui vous gène et vous fait perdre tous vos moyens.

Bien entendu, le phénomène inverse est vrai : une personne “positive” émet des ondes psychiques positives, dont la réception procure des sensations agréables.

En tant que magnétiseur para-psychologue, j’ai déjà été appelé dans certaines maisons et lieux où j’ai pu constater tous ces phénomènes.

On comprend mieux les raisons pour lesquelles, il n’y a pas si longtemps que cela, il était d’usage de bénir une maison (ou un bateau) dès son achèvement. La bénédiction était un rituel destiné à imprimer dans la matière des ondes positives, émises par des prières particulières qui protégeaient les objets ou les lieux en question. Cela ne les rendait pas invulnérables, mais atténuait fortement la puissance d’éventuelles perturbations.

Il est regrettable de constater que l’église, pour vivre avec son temps, modernise tout à outrance, y compris ces rituels qui faisaient appel à des forces spirituelles dont les niveaux vibratoires étaient très élevés. Je reste pour ma part persuadé que cette modernisation est préjudiciable à l’efficacité, à l’action de ces forces :

*     La “francisation” des messes  par   exemple,  alors que nous savons bien que les égrégores (1) en latin ont une
portée et une puissance vibratoire supérieure. Le rôle du prêtre est de canaliser, à travers lui, les forces spirituelles pour les distribuer aux personnes présentes.

*    Un autre exemple est le dé­placement irréfléchi des au­tels et de certains édifices(chapelles,  menhirs…)  pour des raisons de commodités, alors qu’ils avaient été placés à  des  endroits  très  précis (nœuds dits de “Hartmann” par exemple, ou lieux char­gés en énergies magnétiques, électriques et/ou spirituelles).

*    De la même façon, des vi­traux  ont été détruits pour raisons  d’éclairage,  alors qu’ils  avaient  été  fabriqués par  des  initiés  à partir  de bases alchimiques : chacune des  couleurs  était  choisie avec soin et dégageait une énergie qui lui était propre. Les secrets de fabrication de certaines de ces couleurs se sont perdus, mais  ces connaissances sont-elles pérdues à jamais ou sont-elles gardées dans l’attente d’une nouvelle ère moins matérialiste ?

Nous voyons combien cette modernisation à outrance est une erreur gigantesque ! Notre excellent ami Guy Tarade ne me contredira pas, nous avons eu l’occasion de le constater et d’en discuter lors de nos rencontres ou recherches communes.

Imaginons maintenant une maison dans laquelle un ou plusieurs crimes ont été commis. La puissance psychique négative émise au moment auquel une ou plusieurs personnes ont été tuées doit être énorme. Elle imprègne les atomes de la matière environnante. Par la suite, une personne même peu sensible pénétrant dans cette maison peut ressentir des malaises, comme si ce lieu la repoussait.

A cet instant, c’est l’encéphale droit du cerveau qui réagit : c’est celui qui régit notre sixième sens, notre intuition, notre sens artistique.

Fréquemment, après une telle réaction, la personne se ressaisit et, l’aspect de la maison lui plaisant, elle pense que ces sensations étranges sont sans fondement et prend possession des lieux.

A cet instant, c’est l’encéphale gauche qui prend le relais : c’est lui qui raisonne, réfléchit, calcule et prend le dessus sur l’encéphale droit ; il prédomine et fausse ce que notre être sensitif ressent.

Après un certain temps, (relatif à la charge négative imprégnant les lieux), elle devient nerveuse, irritable, puis, s’il s’agit d’un couple, la mésentente s’installe, les disputes deviennent continuelles et aboutissent souvent à un divorce ou à des malaises graves (on a souvent parlé de “maisons à cancers”). Les amis eux-mêmes, sans se l’expliquer, évitent ce lieu.

Un autre phénomène peut amener la charge négative à pénétrer lentement certains sensitifs à leur insu : c’est ainsi qu’ils peuvent avoir un comportement étrange et semblent revivre les événements qui se sont déjà passés dans ces lieux.

Cela peut aller -rarement !-jusqu’à reproduire le drame… Il s’agit en l’occurrence d’un phénomène connu et utilisé par des sensitifs de haut niveau (“médiums”) qui peuvent “voir” le passé d’un lieu ou d’un objet en vue de recherches particulières : c’est la psychométrie.

Essayons d’analyser le phénomène :

Les ondes psychiques modifiant la fréquence vibratoire de la matière peuvent amener une personne douée d’une très grande sensibilité (médium à son insu !) ou au psychisme perturbé (choc émotionnel ou affectif, période pubertaire) à modifier sa propre fréquence vibratoire du fait que la matière environnante agit, elle, de façon constante.

Citons encore quelques exemples de mémoire de la matière :

* Les doses homéopathiques à haute dilution (30 CH et plus) qui peuvent changer totalement le métabolisme d’un individu.

*  La mémoire de l’eau : c’est un phénomène dont on connaît cer­tains effets mais dont le méca­nisme reste encore mal connu ; il semble toutefois que les molé­cules d’eau chargées énergétiquement (chimiquement, électriquement, magnétiquement…) gardent par imprégnation la mémoire de cette  énergie,  même  si  celle-ci n’est plus décelable physiquement, et puissent la “rendre”, l’émettre, tout comme un objet physique.

C’est ainsi que depuis fort longtemps l’on reconnaît les vertus purificatrices de l’eau, tant sur le plan physique (“prendre les eaux” de sources thermales) que spirituel (l’eau de Lourdes par exemple).

*  Force est de constater avec in­quiétude l’apparition d’un nouveau type de produits alimentaires : les aliments ionisés qui  font fureur aux U.S.A. ainsi qu’au Japon.

Ces aliments de consommation courante (fruits, pommes de terre…) sont soumis au rayonnement du cobalt 60 ou du césium 135… Les rayons gamma irradient ces aliments et cassent les molécules d’ADN (Acide désoxyribo-nucléique) ce qui a pour but de les empêcher de mûrir et/ou de pourrir. Suivant la durée d’exposition aux rayons, on peut même, suprême finesse ! détruire totalement les insectes, parasites et bactéries qu’ils contiennent…

Ce qui produit des aliments “trop sains”, totalement exempt de tout microbe ou bactérie… Bactéries, qui on le sait, sont pour la plupart indispensables au corps humain (pas seulement pour la digestion mais aussi sur le plan immunitaire car leur présence entraîne le corps à s’en défendre continuellement.

Malgré tout, les “experts” ont démontré qu’il n’y avait “apparemment” aucun risque, du moins à court terme… Car à long terme, les organismes ne recevant que ce type d’aliments (les aliments naturels devenant introuvables en ville) pourront avoir leurs cellules affectées du fait de la mémoire de la matière : les cellules des aliments irradiés provoquant des mutations génétiques au sein des cellules saines du corps. C’est en effet la grande crainte de certains chercheurs, géobiologistes et naturopathes.

Il vous est maintenant plus facile de comprendre certains phénomènes de hantise, de perception extra-sensorielle, car le médium, même à son insu, se connecte ou est soumis à. l’énergie émise par la matière, les gens, les animaux et les végétaux. Tout est vibration, énergie, et chacun est aussi bien récepteur qu’émetteur. Certains le sont plus que d’autres, mais personne n’y échappe : c’est une des lois de la nature.

Où se trouvent les frontières de nos possibilités ?

Qui peut dire, hormis le sot et le suffisant sûr de son “savoir”, qui SAIT ???

Gilbert Attard

(1) Un égrégore doit se composer d’au moins deux personnes qui unissent leurs forces physiques et spirituelles par des prières, des rituels ou des incantations. L’énergie ainsi libérée (tant positive que négative), peut être fantastique.

Article paru dans IMSA-Contact n° 40 en 1992 –
(IMSA : Institut Mondial des Sciences Avancées – Président fondateur : J. Guieu)

 

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