Quand la Parapsychologie vole au secours de l’Ufologie
Nous sommes à présent le 21 Avril 1994, près de Sisteron aux alentours d’un joli village des Alpes de Haute Provence, Saint-Geniez. Les commissions Ufologie et Parapsychologie s’y étaient donné rendez-vous pour une veillée O.V.N.I., en raison du nombre élevé d’observations faites, et aussi parce qu’à cet endroit s’élevait la ville mythique de Théopolis .
Pendant toute la journée de samedi, nous avons fait des relevés et des prises de vues vidéo sur le terrain. Isabelle, un médium à la sensibilité remarquable, s’était jointe à notre équipe ; son aide nous fut précieuse.
Ce même soir, nous dînions dans une pizzeria à quelques kilomètres de là quand Chantal et Valérie, (également médiums) perçoivent presque simultanément que quelque chose se passait à Théopolis et qu’il nous fallait rejoindre rapidement le site d’observation. A noter qu’Isabelle et sa famille étaient restées dîner au gîte de Saint-Géniez.
Le temps de laisser Chantal récupérer, tant l’énergie dégagée avait été intense, et de rentrer au gîte (nous avons même trouvé le moyen de nous égarer dans la nuit noire !), il était 22 heures 30… Isabelle nous fait part d’un fait bizarre survenu à 21 heures 40 : elle a reçu à ce moment là un message qu’elle a écrit (d’une écriture semblable à une écriture automatique) mais, volontairement, elle en a caché une partie, tant il était invraisemblable… Elle a d’ailleurs déclaré qu’elle n’avait pas montré la seconde partie par peur du ridicule.
La première partie du message nous demandait instamment de partir pour Théopolis, la seconde partie (dont nous n’avons eu connaissance qu’à notre retour) nous prévenait qu’à 1 heure du matin, une lumière jaillirait dans le ciel et que nous verrions un phénomène O.V.N.L…
Somme toute, ce message corroborait complètement la perception de Chantal et de Valérie, et c’est avec une certaine fébrilité que nous avons préparé le matériel. A 23 heures 15, nous étions à pied d’œuvre.
Quel spectacle grandiose s’offrait à nos yeux : pas un nuage, pas un bruit, la voûte étendait son manteau de myriades d’étoiles scintillantes sur nous, et nous nous sentions si petits, si petits devant un tel spectacle… Mais le froid intense à cette saison nous a rapidement remis les pieds sur Terre ! Les plus courageux sont restés dehors à affronter une légère bise glaciale, tandis que les autres (dont je fis partie) sont rentrés dans les voitures ; emmitouflés dans leur duvet et sirotant un chocolat brûlant, nous nous apprêtions tous à passer une longue nuit de veille…
La liaison C.B. nous permettait de rester en contact et de tromper l’ennui et le sommeil ! Vers 23 heures 40, Jean Michel sort de la voiture de Jean François pour faire des essais avec la C.B. portable. Je lui recommande la prudence car la nuit est noire et les avens et les trous se confondent aux broussailles. Néanmoins, comme irrésistiblement attiré, il s’éloigne d’une centaine de mètres, et nous annonce son intention de continuer jusqu’au sommet. Je lui demande de rester en contact permanent et de signaler sa position en agitant sa lampe torche.
Quelques minutes plus tard, la C.B. grésille et Jean Michel nous signale sa position au sommet de la colline d’où il a une vue très dégagée. Il restera à l’abri d’un gros rocher.
Il est près de minuit, c’est le silence et il fait de plus en plus froid (nous saurons le lendemain que le thermomètre est descendu cette nuit-là à -6° !!). De temps en temps, une étoile filante traverse le ciel, et de curieux flashs lumineux trouent le noir de la nuit vers le Sud. D’où proviennent-ils ? Régulièrement, nous entrons en contact (en QSO disent les cibistes !) avec Jean Michel, mais le temps passe lentement et cette lenteur exaspérante devient pénible…
Isabelle commence à s’agiter, elle va d’une voiture à l’autre, parle longuement avec Chantal et Jean François et vient me trouver : “Gilbert, je sens qu’il va se passer quelque chose à une heure, qu’il faut que je monte retrouver Jean Michel, mais personne ne veut bouger et venir avec moi !”
Je lui propose d’attendre le prochain contact avec Jean Michel, et c’est peu après minuit trente qu’Isabelle, de plus en plus nerveuse, se décide à monter rejoindre Jean Michel accompagnée de Colette. Jean Michel indiqua par radio qu’il allait à leur rencontre, puis, quelques minutes plus tard, que tous trois étaient au poste de veille en haut de la colline.
C’est alors que les événements se précipitent : Jean Michel, quelque peu surpris, signale qu’un vent chaud vient de se lever. Un silence, puis il hurle dans son micro : “Ça y est, ils arrivent, ils sont là, c’est fabuleux ! !” Ces mots nous réveillent d’un coup et je demande des précisions à Jean Michel qui ajoute : “C’est féerique ! Une boule vient de sortir de derrière le rocher ; il y en a maintenant trois qui forment un triangle !”
Je demande, tout en écarquillant désespérément les yeux : “Mais où ? On ne les voit pas !” Jean Michel, au comble de l’excitation, nous explique que les boules lumineuses, étant en contrebas de l’autre côté de la colline, nous ne risquons pas de les voir… Je décide d’un coup : “OK, on arrive !”
C’est ainsi que nous nous sommes tous lancés à l’assaut de la colline, avec un duvet, avec une couverture (au risque de se prendre les pieds dedans et de prendre 36 chandelles pour autant d’ O.V.N.I…) Chantal, avec son duvet blanc qui traînait à terre avait l’allure d’une jeune mariée courant après son mari volage !
Ne sentant ni les rocailles, ni les broussailles, les forces décuplées par des flots d’adrénaline, nous arrivons au sommet, les poumons en feu et les jambes en coton… pour nous entendre dire que le spectacle est terminé !! Cela n’a duré en effet que peu de temps. Une nouvelle fois, l’attente reprend, mais cette fois de courte durée : quelques boules lumineuses apparaissent à nouveau : j’en observe une près du rocher du Dromon plus grosse qu’une étoile, dont la couleur varie du jaune orangé au rouge ; elle monte, descend, monte à nouveau, zigzague, c’est vraiment fabuleux !
Isabelle nous dit : “Je les entends échanger des ordres entre eux !” Stupéfaits, nous lui demandons si elle est sûre de ce qu’elle avance, mais elle insiste : “Celui-ci communique avec celui-là.” dit-elle en désignant deux boules lumineuses.”
Comme toujours, le mental reprend le dessus et nous raisonnons : étant la seule à percevoir cela, nous nous devons de lui faire confiance car tous les renseignements qu’elle a donnés ont été exacts ; de plus elle ajoute ceci, qui balaie nos incrédules pensées : “Celui-là communique avec d’autres qui semble venir de derrière nous ! ” Dans un bel ensemble, nous nous retournons et, après quelques secondes, certains d’entre nous observent deux ou trois boules lumineuses qui apparaissent d’un coup et disparaissent très vite… A chacun de tirer ses conclusions.
Quelques minutes plus tard, nous avons pu observer l’éthérique (l’aura) de la terre : c’est incroyable ! Le spectacle qui s’offre à nous est sans pareil : au début, l’aura est petite et grise, mais après elle s’éclaircit et devient de plus en plus grande jusqu’à devenir lumineuse, comme si elle avait été débarrassée de toute pollution physique.
Or, nous savons que dans certains cas, des O.V.N.I. ont été vus sur des sites très pollués, et qu’après leur passage, la pollution avait notablement diminué… Avons nous été témoins de quelque chose de similaire ?
Quoi qu’il en soit, au cours de ces deux aventures véridiques, celle de Juin 1992 et celle-ci, en Avril 1994,
la Parapsychologie est bien venue en aide à l’Ufologie !
Nous nous sommes souvenus par la suite d’un détail important qui montre encore, si besoin était, l’importance de la parapsychologie : une autre amie médium, Jackie, avait fait au mois de Décembre un rêve étrange : elle avait en effet rêvé, à un ou deux détails près, toute cette aventure (à laquelle elle n’a pas participé). C’est un cas curieux de rêve prémonitoire. Ce rêve, à l’époque, nous avait paru sans grand intérêt, mais il a pris toute sa signification en cette fin de nuit d’Avril 1994..
Il est toujours permis d’émettre des hypothèses, d’échafauder des théories s’appuyant sur des faits indiscutables, mais ce qui est grave, c’est de nier l’évidence, c’est de se boucher les yeux, les oreilles et de bâillonner sa curiosité et son intellect, par peur bien souvent ; Peur de voir ses certitudes s’écrouler, peur de s’apercevoir qu’un autre avait finalement raison, peur du ridicule plus simplement… Mais chacun sait qu’il ne rue pas, heureusement pour certains accrocs du scientisme officiel !
Je laisserai HERBERT SPENCER (1820 – 1903) conclure cet article, ce philosophe anglais disait :
” Il est un principe qui permet de faire obstacle à toute information, de réfuter tout argument, et qui ne saurait jamais manquer de maintenir les Hommes dans une perpétuelle ignorance. Ce principe s’exprime ainsi : Condamner avant d’enquêter.”
Gilbert Attard.
Article paru dans IMSA-Contact n° 52 en 1995 –
(IMSA : Institut Mondial des Sciences Avancées – Président fondateur : J. Guieu)