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   Aux époques bibliques eurent lieu des rencontres de type rapproché. Par exemple Henoch affirme que, pour lui, le voyage extraterrestre a duré peu de jours, mais qu’à son retour sur Terre, des siècles s’étaient écoulés. Le livre d’Henoch a été publié bien avant la découverte de la relativité comme le remarque Jacques Bergier. Par ailleurs, la littérature védique de l’Inde ancienne est riche en descriptions de machines volantes appelées “vimana“. Les guerres entre “Fils de la lumière” et “Fils des ténèbres” terminèrent par un holocauste nucléaire ! En effet, les sources entourant la mer Morte présentent encore aujourd’hui une radioactivité. Rien n’explique ces fragments rocheux noircis, photographiés par les satellites de la Nasa.

   D’après les témoignages écrits des Sumériens datant de six mille ans, des astronautes seraient venus d’une autre planète où les conditions de vie étaient réunies. Selon Zecharia Setchin, “ceux qui vinrent du Ciel sur la Terre étaient les Anunaki (Nephilim bibliques), en provenance de la “douzième planète”, appelée Mardouk, il y a 445 000 ans“. Les “chars brillants et rayonnants” de ces ufonautes étaient capables de voyager sous l’eau comme dans les airs. Ce sont les “roues volantes” décrites dans le Livre du Prophète Ezéchiel (Ancien Testament). Et ces “êtres vivants ressemblaient à des chardons ardents“. Or, les soucoupes volantes ont la même forme que les roues, et les combinaisons portées aujourd’hui par les astronautes ont au soleil cet aspect métallique “d’airain poli“.

   Ainsi nos Ancêtres cosmiques furent ces Elohim ufonautes. Par exemple, au chapitre IV de la Genèse, la Bible relate que les filles des hommes, au Commencement, s’accouplèrent avec les Elohim (dieux au pluriel) donnant naissance à la “Race des Géants“. Ces dieux auraient été à l’origine de la race des hommes. L’Homo Sapiens (l’Homme d’aujourd’hui) a-t-il été créé par des manipulations génétiques de fécondation in vitro avec transfert d’embryon ? Peut-être portons-nous encore la trace indélébile de l’hybridation, celle du legs des “Fils de Dieu” renfermant des programmes oubliés, aptes à résoudre ce qui est notre étrangeté au monde ? Michel Granger avec qui je corresponds est l’un des rares chercheurs à la recherche de l’hybridation céleste dans l’Homme d’aujourd’hui. Crick avec Watson découvrant ensemble l’ADN croyaient à la “piste extraterrestre”.

   On voit déjà que les témoignages relatifs à des apparitions célestes mystérieuses remontent à l’aube de l’histoire. Ces relations antiques et médiévales d’apparitions qui peuvent être des ovnis se rapprochent de façon étonnante des descriptions contemporaines.  Car, il y a un parallélisme entre l’Antiquité et ses dieux, et notre époque avec ses voyages interplanétaires. Par exemple, d’où vient ce “cigare des nuées” dessiné en 1557 (Prodigiu acostantorum chronicon de C. Lyposthènes) ? D’où Cyrano de Bergerac tenait-il la description d’une fusée à étage ? Déjà un livre rare imprimé en 1493 et conservé à présent au musée de Verdun contient ce qui est peut-être la plus ancienne représentation d’ovni en Europe ! L’auteur du Liber chronicarum décrit une étrange sphère ardente, vue en 1034, qui traversa le ciel du sud à l’est, puis vira vers le soleil couchant. L’illustration qui accompagne le texte montre un objet en forme de cigare entouré de flammes volant à travers le ciel bleu sur une région verdoyante et accidentée.

   On rapporte bien d’autres faits étranges. Le ciel de Nuremberg  fut le théâtre en avril 1851, d’un véritable ballet aérien de sphères et de disques. Cinq ans, plus tard, c’était au tour des habitants de Bâle d’être témoins d’une scène analogue. Enfin, avant la découverte, en 1877, par l’astronome Hall des deux satellites de Mars qu’il baptisa Phobos et Deimos, près de cent cinquante ans auparavant, en 1726, il était question dans le livre “Les Voyages de Gulliver” de Jonathan Swift, de deux lunes de Mars, la plus rapprochée faisant sa révolution en dix heures et la plus lointaine en vingt et une heure trente. Or, Swift ne s’était pas trompé de beaucoup, puisque, dans la réalité, Phobos accomplit sa révolution en sept heures trente neuf et Deimos en trente heures dix huit… Par ailleurs les Dogons du Mali affirmaient qu’il faut cinquante ans à l’étoile naine dénommée Sirius B par les astronomes modernes pour effecteur une révolution autour de Sirius A. Or, l’astronomie moderne a permis de calculer que sa période orbitale est de 50,04 ans. Ainsi, aucun argument valable n’est capable de rendre compte du savoir des Dogons !

   L’hypothèse d’une intervention extraterrestre ne paraît pas contradictoire avec celle des grandes civilisations disparues. La Terre aurait été visitée et les portulans de Piri Reis sont une trace de cette visite. Les figures de Nazca précèdent l’original des portulans de Piri Reis et proviennent de la même source. Une étude faite sur ordinateur a prouvé que les cartes de l’amiral turc Piri Reis, recopiées au XVIème siècle sur des documents plus anciens, n’ont pu être établis qu’à partir d’engins volants ! Pour le professeur Rémy Chauvin qui a réalisé une étude exhaustive sur ces cartes, “un passé semble surgir du futur“, grâce à l’obstinée recherche du Pr. Hapgood. Selon Jacques Bergier déjà cité, l’ensemble du plateau de Nasca (70 km de long sur 2km de large) au Pérou, dont les gigantesques figures tracées sur le sol n’ont été découvertes qu’en 1947 par Kosok et Reich qui survolaient le pays en avion, et qui ont été étudiées par l’archéologue allemande Maria Reiche leur consacrant un livre, suggèrent un cosmodrome, “lieu sacré d’hommage aux visiteurs venus de l’espace“.

   Dans “Le Livre des damnés“, Charles Fort écrit ainsi: “Des habitants d’une foule d’univers ont atterri sur Terre nous visitant à l’occasion“. D’après l’auteur Jean Sider, il y eut une vague d’ariships en 1897 (entre 3 et 4000) aux Etats-Unis. Les phénomènes observés étaient assimilés à des ballons dirigeables. Or, le premier dirigeable motorisé américain a effectué son premier vol réussi en 1904, soit sept ans après la “vague” ! Les témoins ont observé des sources lumineuses de couleurs sur les masses observées. Or, les feux de position n’ont été utilisés qu’en 1911 sur les dirigeables dans le Connecticut et les phares en 1960. En 1897, les rares ballons libres qui effectuaient de longs parcours n’emportaient aucune source électrique. Des bruits divers ont été émis par le phénomène presque toujours associé à ceux d’un moteur. Enfin, à la tombée de la nuit, c’était la luminosité de la lune qui réfléchissait sur la “machine” portant les témoins à croire que son revêtement était fait d’un métal quelconque: l’acier, l’aluminium et le fer blanc étaient cités le plus souvent.

   L’ovni semble donc à travers l’histoire un phénomène à la fois réel et mystique. Même chose entre les rencontres entre humains et êtres d’un autre monde. Jacques Vallée en retrouve des traces dans les folklores de tous les pays et de tous les temps. Il raconte l’histoire des génies, lutins et autres “petits hommes” qui ont hanté l’imagination de nos ancêtres. Il va jusqu’à évoquer des apparitions comme celles de Lourdes, de Fatima (avec son fameux miracle solaire) et de Medjugorje. Selon lui, les apparitions d’ovnis pourraient bien relever du même phénomène, à savoir la manifestation d’une autre réalité contiguë à la nôtre, d’une autre dimension.

   Les mythologies qui nous parlent de ces êtres descendus du ciel seraient à reconsidérer complètement, même si nous ne sommes pas “historiens du futur“. Alors nos Ancêtres cosmiques étaient-ils des extraterrestres colonisateurs revenant sur Terre, et sont-ils encore au sein de notre galaxie ? Comme l’écrivait Teilhard de Chardin: “Dans le cosmos, seul le fantastique a des chances d’être vrai“. “Les Extraterrestres dans l’Histoire” de Jacques Bergier sont un plaidoyer pour une histoire “ouverte”: “Si d’autres civilisations ont existé avant la nôtre, écrit-il, et qu’elles ont été détruites par un abus des pouvoirs de la science et de la technique, le souvenir de civilisations et de leurs morts peut très bien inspirer une conspiration qui viserait à éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent“.

   Enfin, la chronique des ovnis place les “fusées fantômes entre les “foo-fighters“, ces mystérieux globes incandescents qui vinrent perturber en vol les aviateurs alliés, à la fin de la deuxième guerre mondiale, et “l’escadrille de neuf soucoupes volantes” ricochant au-dessus du Mont Rainier (Washington), repérée par K. Arnold depuis le cockpit de son petit avion privé, le 24 juin 1947. Fait troublant l’Etat Major suédois avait déjà publié un communiqué sur les “ghost rockets” dès 1933! Puis en Suède, on repéra ces fusées fantômes surtout en mai et juillet 1946. Du 9 au 12 juillet, il y eut plus d’une centaine de signalements par jour ! Or, aucun pays n’admit avoir lancé d’avion prototype resté dans le secret.

DOSSIER OVNIS ET ASTRONOMES

   C’est alors qu’un astronome français ouvre le dossier des ovnis. A la fin des années soixante, Pierre Guérin enquête sur la célèbre affaire de Valensole, l’un des plus célèbres cas d’observation d’ovnis et d’entités de l’histoire de l’ufologie, survenu le 1er juillet 1965 dans un champ de lavandin des Alpes-de-Haute-Provence. Voici ce que rédige Pierre Guérin dans le Dictionnaire rationaliste (1964) au sujet de la “soucoupe volante”: “Objets mystérieux, non identifiés, signalés fréquemment dans le ciel (et parfois au voisinage du sol) depuis une quinzaine d’années (…) Il est du domaine de l’imagination certes, mais non pas de l’absurde, que la navigation intersidérale de ces êtres hypothétiques puisse reposer sur des bases physiques qui nous sont encore aussi totalement inconnues et imprévisibles dans l’état de notre science que l’était, pour les savants d’il y a un siècle, la conversion de la masse en énergieA ce titre le caractère apparemment aberrant et irrationnel du mouvement des prétendues “soucoupes” (accélérations et déflagrations foudroyantes, absence de bruit de tuyère et l’onde de choc supersoniques, résitance à la désintégration aux très grandes vitesses dans l’atmosphère), souvent invoqué par beaucoup d’hommes de science pour réfuter l’existence des engins, pourrait aussi bien, si l’on suppose que les engins existent, témoigner précisément de cette avance scientifique et technique“.

   Dans les statistiques que Jacques Vallée a faites avec Claude Poher en 1975, sur la base des premiers dossiers du CNES, on remarque le fait qu’il y a plus de rencontres rapprochées dans les zones à basse population que dans les zones à haute population. Si c’était un phénomène psychosociologique, on s’attendrait au contraire ! Aux Etats-Unis, il y a plus d’observations dans les zones désertiques que dans les zones urbaines. L’astronome J. Allen Hynek publiant treize mille rapports cela n’empêcha pas l’Air Force de conclure à l’inexistence des ovnis. Comme l’avérèrent les statistiques, la grande “vague” de 1952, aux Etats-Unis, fut bien une réalité et non le produit d’une hystérie collective. Lorsque survint la fameuse “vague” du Michigan, en mars 1966, Geral Ford réclama une audition du Congrès sur la question des ovnis.

   En 1990, les machines volantes observées en Belgique par deux F 16 de l’aviation militaire furent interceptés trois fois. Etant donné la vitesse de ces engins, plus de 1800 km/h, ce ne pouvait pas être des ballons sondes. Etant donné les trajectoires, ce ne pouvait pas être des météorites ou des corps en phase de rentrée atmosphérique. Etant donné la météorologie, ce ne pouvait être ni des phénomènes naturels, ni de faux échos radars. Etant donné les accélérations enregistrées (9,81m/sec.) ce ne pouvait être des avions. L’un de ces engins est passé en une seconde de 280km/h à 1830km/h. Enfin si ce franchissement du mur du son à très basse altitude avait été opéré selon notre technologie terrienne, il y aurait eu des dizaines de milliers de vitres brisées dans cette banlieue sud de Bruxelles au-dessus de laquelle évoluait l’ovni. Quant au fameux F 117 ou avion furtif américain, celui-ci n’est pas conçu pour une pénétration à basse altitude, puisque sa vitesse minimale est de 278 km/h, alors que celle de l’ovni enregistré est descendue  jusqu’à 40 km/h comme le déclare le colonel de l’armée Belge, De Brouwer.

   Cette vague d’ovnis a duré jusqu’en 1992. Il n’y a aucune explication officielle! On ne peut expliquer les observations belges d’ovni triangulaire par l’Avenger (avion furtif de la Navy). Pourquoi d’ailleurs le faire évoluer hors Etat-Unis ? La revue Science et Vie, après avoir tenté d’expliquer le phénomène belge par le F117 en juin 1990, se rabat sur le Black Manta, en novembre 1991. “Le problème est que l’existence de ce Black Manta n’a jamais pu être confirmé” explique J.P. Pharabod, ingénieur de recherches dans un laboratoire de physique de l’Ecole Polytechnique.

TEMOIGNAGES PERSONNELS

   Interrogeant un témoin au micro d’une radio locale, celui-ci était ce père de famille, sain de corps et d’esprit, à la profession établie et honorablement connu: il ne recherchait aucune publicité. Voici en résumé, ce qu’il avait timidement déclaré: “J’ai vu brusquement comme une grande malle qui ressemblait à un bateau flottant dans l’air, tout illuminé et qui descendait lentement sans bruit, avant de disparaître derrière les immeubles environnants. J’ai été surpris. Alors, je suis parti en courant en observant de tous côtés. Mais, je n’ai plus rien vu. Et, ce qui m’a le plus choqué, c’était le silence total“. Comme dans la plupart des témoignages cités sur les ovnis, il en ressort dans l’observation du phénomène une impression de “beauté majestueuse” face à ces “lumières sans bruit”. Il a aussi été souvent remarqué la descente en “feuille morte” se balançant. Comme l’écrit l’ingénieur-physicien Michel Carmossi: “C’est peut-être l’image résiduelle en trois dimensions d’un de ces beaux vaisseaux que, par jour de grand beau temps, certains ont vu voguer comme traversant l’horizon de notre espace-temps, et on les appelle maladroitement: Objets Volants Non Identifiés”.

   Voici résumé un Procès-Verbal d’enquête préliminaire établi par une brigade de gendarmerie, publiée par mes soins, au sujet d’une observation aérienne inconnue. Un adjudant de réserve dans l’Armée de l’Air avise téléphoniquement la compagnie de gendarmerie, suite à son observation insolite. Celui-ci prend aussi contact avec le centre Météo, qui confirme la présence de l’observation à l’aide d’un théodolite (instrument de géodésie servant à mesurer les angles réduits à l’horizon, les distances zénitales et les azimuts). Le commandant de la Protection Civile confirme de visu sur place, ainsi que deux gendarmes accompagnés de leur lieutenant. La gendarmerie effectue des prises de vue envoyées au GEPAN à Toulouse.

Revenons au témoin principal: “Mont attention est attirée par un objet bleu, vert, orange (…) J’ai pris une paire de jumelles grossissant huit fois (…) L’objet était de forme ovale avec un genre de socle à la base. Il était horizontal, l’avant gauche bleu, l’arrière vert et le centre rouge, tout en diminuant d’intensité et à l’arrière avec des jets de couleur orange (…) C’était la forme d’un croissant renversé, les pointes vers le haut, toujours de plusieurs couleurs. Adjudant de Réserve de l’Armée de l’Air, je peux affirmer qu’il ne s’agissait ni d’un avion, ni d’un hélicoptère ni d’un ballon et encore moins d’une étoile. Depuis 36 ans, je n’ai jamais eu l’occasion d’observer un objet de ce genre“.

   Suite à cette enquête, deux personnes sont venues me trouver pou raconter leur histoire. Mais elles souhaitent garder leur anonymat légitime en petite ville de montagne. Voici le premier témoignage publié: “C’était il y a environ dix ans (soit en 1975), l’après-midi vers 16 heures, à la fin de l’hiver par une journée ensoleillée, regardant vers le nord par une fenêtre, j’ai vu par hasard un objet volant qui se balançait comme une feuille de papier, puis je l’ai vu partir à l’horizontal. Cela avait la forme d’une tête de champignon de Paris. Du fait des arbres, j’ai évalué la base entre 20 et 30 mètres et la hauteur à environ 10 mètres. A vol d’oiseau, j’estime la distance de 1500 à 2000 mètres. La couleur était d’un blanc laiteux. J’avais l’impression d’une masse solide environnée de flou. J’avais fait remarquer à deux personnes travaillant dans le bureau cet objet volant. A ce moment là l’objet était au moins à 5 km à vol d’oiseau. Sa vitesse paraissait celle d’un tracteur. La durée totale de mon observation a été de 5 à 10 minutes. S’en m’en préoccuper outre mesure, je me suis dit quand même que j’avais bien observé quelque chose d’insolite“.

   Voici le deuxième témoignage: “A six heures du matin au mois de mars 1975, il faisait encore nuit. C’est alors que j’aperçus un genre d’œuf à l’horizontale, bleuté comme une auréole d’un bleu vif et éblouissant. On aurait dit les flammes

   Depuis octobre 2000 aux Etats-Unis, on a réussi le lancement d’un micro-vaisseau prototype le “lightcraft“, littéralement “engin de lumière”. Le vaisseau spatial ultime pour l’an 2025 sera un disque volant de 20 mètres de diamètre sans moteur et sans pilote avec à bord des passagers. On sait encore que l’anti-gravité concerne la propulsion par champs; d’où l’effet Biefeld-Brown qui serait relié au phénomène ovni. En effet, deux plaques de métal autour d’un matériau isolant font un condensateur qui, chargé à haute tension, se met en mouvement spontanément. Ce mouvement peut être contrôlé.

   Les ovnis vus à mi distance ou de loin se comportent statistiquement comme si les lois d’absorption atmosphérique étaient respectées, puisqu’on obtient une droite de Bouguer comme celles qu’utilisent les astronomes pour étudier l’absorption de la lumière par l’atmosphère. On sait encore que la cavitation hydrodynamique est ce “mystère de l’eau qui implose”. Pourtant ce phénomène est fréquent dans la nature (eaux de source, cascades etc). Son mécanisme se traduit globalement par l’apparition de cavités qui s’agrandissent en remontant à la surface de l’eau pour imploser. D’où la production d’infrasons et d’ultrasons. Derrière la cavitation se trouve le dossier ovni (travaux de J.P.Petit). La goutte d’eau est la forme générale de l’objet volant qui permet la meilleure pénétration dans l’air.

   Un vaisseau peut disparaître à la vue de l’observateur à cause de la modification de l’indice de réfraction du milieu qui l’environne. Les objets au voisinage du vaisseau peuvent être mis en mouvement en raison du changement local du champ de gravité. D’après les spécialistes, il se peut qu’il y ait des modifications de temps près du vaisseau en raison de la distorsion locale de l’espace-temps. D’après le chercheur ufologue Eric Julien, les ovnis chercheraient à réduire à son minimum, la vitesse de la lumière. Ce serait une “bulle temporelle” d’une densité supérieure à la nôtre. Les ovnis utiliseraient des tors et des retors à vitesse variable, plongés dans un champ électromagnétique tournant. Ce seraient des “feuillets rapprochés de fractales d’Espace-Temps”.

   Selon Jean-Pierre Pharabod, ingénieur de recherche au CNRS, la forme la plus bizarre pour des engins terrestres est celle du disque. Un cigare peut être un dirigeable, ou un avion, dont on ne voit pas les ailes à cause de l’angle de vision, une sphère peut être un simple ballon, le triangle est la forme utilisée par un nombre important d’avions plus ou moins secrets. Mais le disque est une forme troublante: “On ne sait pas officiellement faire de vrais disques volants aux performances “soucoupiques”. L’auteur cité conclut que “les Armes Volantes Non Identifiées expliquerait entre un et deux tiers des cas, mais il reste quelque chose de curieux, d’intéressant qui est cet “énorme point d’interrogation”. Et, il ne s’agit pas d’un phénomène psycho-sociologique.

OVNI ET PSYCHOLOGIE

   Et si les Français ne croyaient que ce qu’ils voient, tandis que les Américains ne voyaient que ce qu’ils croyaient ? De toute façon comme disait Rémy Chauvin que j’ai eu la chance de rencontrer, “les sceptiques ne se doutent de rien“. Le phénomène ovni s’adapterait à nos croyances, et notre imaginaire primitif incarnerait les rêves de la modernité. En reflet de la civilisation technique, les E.T. correspondraient à l’allure de cosmonautes de la conquête spatiale. Après avoir étudié les soucoupes volantes que l’on prétend avoir “vues” comme si on les avait “rêvées”, le psychiatre C.G. Jung écrivait dans “Un mythe moderne” (1974): “Dans un cas, c’est un évènement objectivement réel donc physique, dans l’autre, c’est un archétype qui crée la vision correspondante“. Alors s’agit-il d’un mythe ou d’une réalité ? Pourquoi pas à la fois l’un et l’autre ?

   Selon le penseur original et transdisciplinaire, Aimé Michel, déjà cité, il est à la fois question de la Science Fiction des années trente aux U.S.A. et du témoignage postérieur après 1957, ancré dans le réel. Alors est-ce la poule qui a fait l’œuf ou l’œuf qui a fait la poule ? En fait, il semble que les ovnis aient toujours existé (informations historiques), mais ils ne sont devenus un mythe que de nos jours (apparitions massives). Le mimétisme amènerait le phénomène ovni à s’adapter à nos croyances et à projeter nos préoccupations. Mais écrit Claude Poher: “Nous sommes en présence d’un phénomène aérien réellement observé par les témoins“. D’où la naissance de la thèse “tôle et boulons”.

   Les ovnis sont recensés sous quatre formes principales: le disque ou la “soucoupe”, le triangle de grandes dimensions, le cylindre et la sphère. Leur luminosité éclaire au-dessous d’eux sur le sol et projette des faisceaux de lumière. Ils peuvent comporter des coupoles et des hublots. Les effets électromagnétiques entraînent des perturbations des systèmes électriques. Dès que l’engin s’est éloigné, tous les systèmes se remettent en marche spontanément. On observe parfois des signes d’irradiation sur les humains, les animaux et les végétaux. Récemment aux Etats-Unis, Leik Mirabo réussit à atténuer l’onde de choc jusqu’à Mach 10 en focalisant des faisceaux de micro-ondes devant une maquette lenticulaire. Mais, en dépit de ces essais et études, l’US Force ne dispose toujours pas actuellement de “soucoupes volantes”, aux performances époustouflantes, et les projets “noirs” (Black Programs) les plus avancés prennent plutôt une forme triangulaire, d’après les spécialistes. Pourquoi l’US Force irait-elle tester ses prototypes à l’étranger, au-dessus de zones habitées, compte-tenu de ses déserts au Nevada, au Nouveau-Mexique et même en Californie ?

   Au fond, la peur des E.T. est liée au mythe des envahisseurs dans l’espace; d’où le risque d’un syndrome paranoïde dans la conscience collective. L’Armée s’y intéresse. La science rationaliste redoute une régression théologique, et l’Eglise attribue cette étrangeté au Malin. Il existe aussi les mythes du complot et du contact vu dans le sens du sondage publié par Newsweek en 1992, selon lequel 3,7 millions d’Américains affirment avoir été enlevés par des E.T. d’après Bertrand Meheust, on retrouve souvent chez les abductés (“ravis” plus pessimistes que les “contactés” plus prosélytes) à la fois les enlèvements avec amnésie, la paralysie, la salle lumineuse, l’opération rituelle, l’hypersomnie et paradoxalement la panne de lumière, les calages de moteur en voiture et les traces au sol. Comment ne pas s’interroger alors sur la stéréotypie des scénarios d’enlèvement. Plus surprenant les “contactés” éprouvent des épisodes amnésiques apparemment provoqués (missing time). Car, ils sont prévenus de l’oubli à venir. Ces épisodes peuvent se dissiper. Comme l’écrit Michel Picard: “On en déduit que la nature profonde de la Rencontre Rapprochée nous échappe, puisqu’elle émane uniquement du témoin, lequel serait délibérément manipulé par l’implantation subconsciente d’un scénario, la réalité ultime de l’enlèvement proprement dit échappant à la compréhension limitée de l’espèce humaine“.

   L’ufologue Jean Sider écrit: “Il est d’avantage question des leurres de réalité virtuelle que des incidents physiquement vécus (…) Si l’on voit dans les Aliens, des anges ou des démons, il y a au cœur de ces incidents une manipulation de nos acquis spirituels, axés sur la peur du Malin“. Si on rejette l’hypothèse d’une réalité des témoignages, comment les victimes auraient pu inventer la même chose sans se consulter, puisque les personnes ne se connaissaient pas ? En conclusion, les sociologues s’accordent sur le fait que les E.T. apparaissent au cinéma aux Etats-Unis après la Seconde Guerre mondiale avec la conjonction entre l’angoisse de disparaître et la peur d’être envahis par les communistes.

   Qui nous dit que le “folklore” ne repose pas sur des phénomènes authentiques que chaque époque interprète à sa façon. La modélisation du témoignage est ainsi personnalisée en fonction du psychisme de chaque témoin qu’on cherche à ridiculiser, tout en entretenant le phénomène ovni. Alors comment comprendre la manifestation des ovnis, lorsqu’on l’approche dans un référentiel différent du nôtre ? D’où l’absence d’explication scientifique officielle pour un phénomène qui induit pour beaucoup d’entre nous, son rejet total, et qui est évacué vers les sciences humaines.

CONCLUSION

   Si le ciel est certes une “galerie d’effets spéciaux” qui favorise méprises et illusions, il n’empêche qu’on ausculte le ciel avec le programme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence). Pour Freeman Dyson de Princeton, nous allons déceler un jour une activité extraterrestre. Il s’agira sûrement d’une détection de flux de communications et d’activités liées à la manipulation de la matière et d’énergie à l’échelle de plusieurs planètes. Le physicien Paul Davies a émis la théorie que “l’artefact étranger” pourrait être programmé que lorsque la Terre aurait franchi un certain seuil de développement: “Seule une capsule de temps extraterrestre pourrait emmagasiner de vastes quantités d’informations pour nous“.

   Ainsi a-t-on plus de chance de capter des fuites astro-technologiques qu’un message qui nous serait spécialement destiné. Par exemple, le flash nucléaire d’Hiroshima est à plus de cinquante années lumière dans la galaxie (une année lumière est équivalente à 9460 milliards de kilomètres !). Un des fondateurs de l’exploration spatiale déclare: “La Terre est le berceau de l’humanité, mais on ne passe pas toute sa vie au berceau“. L’humanité semble s’acheminer vers un avenir galactique. Si l’Univers exige l’observateur futur pour rendre possible ses origines plus lointaines, ce vers quoi nous nous dirigeons existe déjà ailleurs depuis le passé le plus reculé.

   Il est plausible que des contacts avec des êtres humains de différentes époques soient établis et que le temps soit différent. En remontant le temps, on se retrouve jeune dans un monde qui a vieilli. On évoque ainsi des mondes parallèles mais aussi des réincarnations et d’antiques révélations gnostiques. Si la Terre actuelle servait de “musée historique” vivant à nos descendants du futur, ceux-ci reviendraient nous observer subrepticement sans interférer avec notre réalité. En ce qui concerne la Vie ailleurs, citons Carl Sagan: “l’absence de preuve n’est pas pour autant une preuve d’absence“. Enfin l’expérience de lévitation, à la portée de tous, a fait le tour du monde grâce à son inventeur Jean-Claude Naudin.

   En tant que “banlieusards de l’espace”, il est difficile d’élargir notre provincialisme cosmique. Comme l’écrit Shakespeare: “Je pourrais être enfermé dans ma coquille de noix et me regarder comme le roi d’un espace infini“. Si un jour, on peut téléporter un homme, dans ce cas là: “ce n’est pas vraiment un clone qui réapparaîtrait. Cela ne marche pas comme un fax dont on garderait l’original. Non, dans la téléportation, l’original est obligatoirement détruit. Il faudra donc que l’homme en question accepte de mourir dans un monde pour réapparaître dans un autre, mais dans quel état” (Pr. Dan B. Ostrowsky). Et que dire des “troublants trous noirs” ? Mais un chercheur a calculé que s’il y avait un moyen de compresser l’espace-temps juste devant un vaisseau spatial et de le décompresser derrière lui, cela marcherait ! En déformant l’espace-temps, la distance est éliminée et le voyage devient instantané. Mieux, a-t-on affirmé, le temps reste le même pour les voyageurs et pour des personnes restées sur Terre. Il n’y a donc pas de “déficit de temps”, et le voyage interstellaire devient possible.

   Certains physiciens conviennent qu’il est possible qu’il existe des mondes parallèles, précisant encore que “des dimensions temporelles enroulées seraient des machines à remonter le temps”. Donc “le temps ne se déroule plus: il est enroulé sur lui-même, et on remplace la flèche du temps par une boucle”. La technologie de l’avenir avec le temps universel qui est mort et l’espace qui se courbe montre le souvenir d’une hyperscience oubliée. D’après Jacques Bergier, il existerait des “maîtres secrets du temps” qui semblent bien être venu du futur pour vivre à notre époque ou aux siècles passés, et ces dépositaires de la science du futur ont laissé filtrer une partie de leur connaissance supérieure à l’époque qu’ils avaient choisi de visiter.

   Un savant explique encore que “pour se déplacer plus facilement, certaines créatures deviendraient plus petites ressemblant quelque peu à leurs homologues terrestres. Avec le temps cela pourrait mener à l’apparition d’une race de “petites personnes” ne mesurant vraisemblablement qu’une soixantaine de centimètres”. Enfin sur une planète plus proche de son étoile, et donc plus chaude, le métabolisme serait accéléré; peut-être certains êtres développeraient-ils alors un QI prodigieux, mais leur espérance de vie se réduirait. La situation serait rigoureusement inverse sur une planète froide.

  En fin de comptes, tous ces “disques”, leur vol hésitant, leur basculement, leurs accélérations foudroyantes, tout cela dure bientôt depuis soixante ans ! L’on sait désormais que les possibilités morphologiques de la Vie sont innombrables, et nul doute que les candidats à la Vie vont se bousculer dans les années à venir: alors à quand une “Super Terre”, une “Planète Océan” ? N’a-t-on pas déjà écrit par ailleurs que: “le Grand Horloger aurait mis ici un soleil pour éclairer les hommes, et autour 10 000 milliards de milliards d’autres pour faire joli ?“. Finalement s’interroger sur les ovnis “dans l’espace”, c’est aussi montrer qu’ils sont “dans l’air du temps”. Peut-être encore, pour qu’il y ait des Extraterrestres sur Terre, il faudrait que les terriens soient un peu plus “extra”…

  Alain Poret

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